06.14.06

portrait en mainere de zola

Les doigts longs de sa main s�approchent la main de la jeune fille � cote de lui. L�homme regarde la fille avec les yeux petits et noirs comme des taches de l�encre. Il se semble gentil avec son sourire nerveux et ses cheveux doucement boucles, mais la lumi�re blanch�tre du �cran cr�e les ombres sinistres sur son visage. Ses mains tremblent en approchant la peau cr�me de la fille.
La premi�re fois qu�il l�a vue c��tait � une f�te. Il faisait nuit et il s�asseyait sur un fauteuil rouge fonce, ses coudes sur ses genoux et ses mains s�entrela�aient. Il regardait tout autour de lui avec l�int�r�t d�un adulte qui voit les joues des enfants. Il ne bouge pas. Il souriait aimablement.
Les gens dansait en un manier sauvage, ils riaient et ils criaient avec les voix hauts. Les rayons de lumi�re colore qui bondaient sur les murs et les corps suant des gens ne p�n�traient pas son petit coin de tranquillit�. Chaque fois les filles demandait a lui s�il voulait danser, il disait � Non � et elles retournaient au chaos. Mais, il y avait une fille, tout seul, qu�il regardait fixement. En regardant cette fille et sa d�licate danse sous la lumi�re froide de la lune, il triait � sa blouse et il touchait sa moustache avec deux doigts de la main.
Le lac clair r�fl�chit l�image d�elle sur sa surface, et il tremblait quand l�homme est venu pr�s du lac. Si grand, il se tenait au bord du lac, en attendant la fille. Elle s�est arr�t�e avec un choc et elle a ri quand elle s�est rendue compte que s��tait lui. Un souffle de vente passait au-dessus du lac avant qu�il a disparu dans la nuit et il a souri. Il a demande la question. Elle a dit � Oui. �
Sous ses mains, elle est nerveuse apr�s le film. Il ne dit rien, et tout silencieux, ses mains traversent les �paules de la jeune fille. Elle regarde les fen�tres et les rayons fauves qui jouent sur les vastes rues. Elle ne cillait pas.
Avec chaque touche �crasant de sa main, elle s�essouffle. Le soleil s�est tombe derri�re des montagnes et il est cr�puscule. Elle sent les biseaux de lui sur son visage, innocents comme les biseaux des enfants mais elle se sent sale. Son embrasse serre etait trop �troit, trop fort.
Avec le dernier rayon de lumi�re, elle a disparu.


shi-ou-sama at 9:22 a.m.

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